![\"\"](\"https:\/\/www.laptitegrenouille.com\/wp-content\/uploads\/2023\/12\/alcoolique-2-300x169.jpg\")
<\/p>\nL’alcool peut avoir des effets n\u00e9fastes sur une m\u00e8re qui choisit d’allaiter. Ces effets sont prononc\u00e9s chez une m\u00e8re alcoolique. La consommation r\u00e9guli\u00e8re d’alcool est susceptible d’entra\u00eener divers probl\u00e8mes de sant\u00e9 chez la m\u00e8re. Elle risque aussi d’affecter sa capacit\u00e9 \u00e0 s’occuper de son enfant et \u00e0 maintenir une routine d’allaitement saine. Une m\u00e8re allaitante qui boit r\u00e9guli\u00e8rement peut d\u00e9velopper une d\u00e9pendance \u00e0 l’alcool qui conduit \u00e0 des probl\u00e8mes comportementaux. \u00c0 cause de l’alcool, elle \u00e9prouve des difficult\u00e9s \u00e0 \u00e9tablir un lien affectif avec son enfant. Enfin, l’alcoolisme entra\u00eene une n\u00e9gligence parentale, une incapacit\u00e9 \u00e0 r\u00e9pondre aux besoins de l’enfant, et dans les cas graves, des situations dangereuses pour l’enfant.<\/p>\n
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La consommation d’alcool doit \u00eatre occasionnelle lors de l’allaitement. C’est ce qui est expliqu\u00e9 dans les d\u00e9tails sur ce site<\/a>. L’alcool est dangereux pour le b\u00e9b\u00e9 qui boit le lait maternel. La maman aussi met sa sant\u00e9 en danger. Malheureusement, on n’insiste pas suffisamment sur les risques encourus par ces femmes qui continuent de boire bien qu’elles allaitent. L’alcool est principalement m\u00e9tabolis\u00e9 dans le foie. Sa consommation excessive peut causer des dommages h\u00e9patiques : la st\u00e9atose h\u00e9patique (accumulation de graisse dans le foie), l’h\u00e9patite alcoolique (inflammation et destruction des cellules du foie), la cirrhose (cicatrisation et dysfonctionnement du foie). Ces dommages r\u00e9duisent la capacit\u00e9 du foie \u00e0 fonctionner correctement, ce qui finit par affecter la sant\u00e9 g\u00e9n\u00e9rale de la m\u00e8re. L’allaitement est alors compromis, impactant n\u00e9gativement le d\u00e9veloppement et la croissance de l’enfant.<\/p>\n La consommation d’alcool est li\u00e9e \u00e0 un risque accru d’apparition de plusieurs types de cancer, notamment celui du sein, du foie, de l’\u0153sophage, de la bouche et du pharynx. Par exemple, la consommation d’alcool augmente les niveaux d’\u0153strog\u00e8nes et d’autres hormones qui favorisent le cancer du sein. Ainsi, une m\u00e8re qui consomme r\u00e9guli\u00e8rement de l’alcool pendant sa p\u00e9riode d’allaitement pourrait augmenter son risque de d\u00e9velopper un cancer du sein plus tard dans la vie.<\/p>\n La consommation mod\u00e9r\u00e9e d’alcool a des effets b\u00e9n\u00e9fiques sur la sant\u00e9 cardiovasculaire. En revanche, une consommation excessive conduit \u00e0 des probl\u00e8mes s\u00e9rieux : l’hypertension art\u00e9rielle, la cardiomyopathie (maladie du muscle cardiaque), crise cardiaque, AVC. Ces maladies compliquent l’allaitement. L’alcool a aussi un impact n\u00e9gatif sur la sant\u00e9 mentale. Il provoque ou exacerbe la d\u00e9pression, l’anxi\u00e9t\u00e9 et d’autres troubles de l’humeur. R\u00e9sultat, la m\u00e8re se retrouve dans l’incapacit\u00e9 \u00e0 s’occuper de son enfant et \u00e0 maintenir une relation saine avec lui.<\/p>\n \u00c0 cause de l’alcool, la m\u00e8re a du mal \u00e0 allaiter efficacement. En clair, elle ne produit pas suffisamment de lait, et le peu qu’elle produit est de mauvaise qualit\u00e9. Enfin, l’alcool r\u00e9duit l’attention, la vigilance et les capacit\u00e9s de prise de d\u00e9cision. L’alcool alt\u00e8re aussi le jugement et la coordination. C’est pr\u00e9occupant pour une m\u00e8re qui doit s’occuper d’un nourrisson. C’est dans ces conditions que se produisent les accidents domestiques. Une m\u00e8re sous l’influence de l’alcool peut, par exemple, s’endormir en allaitant, ce qui expose le b\u00e9b\u00e9 \u00e0 un risque d’\u00e9touffement ou de chute.<\/p>\n Certaines femmes deviennent alcooliques apr\u00e8s la naissance d’un de leurs b\u00e9b\u00e9s. Elles commencent par consommer de l’alcool durant l’allaitement et ne parviennent plus \u00e0 s’arr\u00eater. Eh\u2009! oui, une consommation r\u00e9guli\u00e8re d’alcool conduit \u00e0 une d\u00e9pendance physique et psychologique \u00e0 l’alcool. Cette d\u00e9pendance rend une m\u00e8re qui allaite incapable de r\u00e9pondre de mani\u00e8re appropri\u00e9e et constante aux besoins de son enfant. Elle se retrouve \u00e0 privil\u00e9gier la consommation d’alcool plut\u00f4t que les soins \u00e0 son enfant. En plus, la d\u00e9pendance \u00e0 l’alcool entra\u00eene des changements comportementaux tels que l’irritabilit\u00e9, l’agressivit\u00e9 ou l’apathie<\/a>. \u00c0 cause de ces comportements, la s\u00e9r\u00e9nit\u00e9 dispara\u00eet de l’environnement familial tandis que la m\u00e8re n’est plus en mesure de fournir un cadre s\u00fbr et stable pour son enfant.<\/p>\n Une m\u00e8re d\u00e9pendante \u00e0 l’alcool n’\u00e9tablit plus de lien affectif fort avec son enfant. Or, ce lien est indispensable au d\u00e9veloppement \u00e9motionnel et psychologique de l’enfant. Une m\u00e8re sous l’influence de l’alcool n’est pas r\u00e9ceptive aux besoins \u00e9motionnels de son b\u00e9b\u00e9. Cette attitude entrave le d\u00e9veloppement d’une relation saine. Il est \u00e0 souligner, en outre, qu’\u00e0 cause de cette d\u00e9pendance \u00e0 l’alcool, la m\u00e8re n’est ni attentive ni r\u00e9active aux besoins de son b\u00e9b\u00e9 : la m\u00e8re finit par ne plus fournir \u00e0 son enfant les soins de base, dont il a besoin. Elle lui donne une alimentation inad\u00e9quate en plus d’oublier ou de n\u00e9gliger les heures d’allaitement. Il grandit dans des conditions d’hygi\u00e8ne d\u00e9plorables. Dans les cas graves, cela peut m\u00eame conduire \u00e0 la n\u00e9gligence totale du b\u00e9b\u00e9. En d’autres termes, elle ne la prot\u00e8ge plus des dangers.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" L’alcool peut avoir des effets n\u00e9fastes sur une m\u00e8re qui choisit d’allaiter. Ces effets sont prononc\u00e9s chez une m\u00e8re alcoolique. 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